Paroles de A 15 ans

Serge Lama

pochette album A 15 ans
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Date de parution : 01/01/1999

Durée : 0:03:13



sonnerie téléphone portable pour A 15 ans

A quinze ans
J'avais l'âme pleine
Et ma plaine à portée du vent
Et le vent de sa douce haleine
Berçait mes désordres d'enfants

A quinze ans
J'avais des rapaces
Aux zoos des vieux et des grands
Je savais leur faire la chasse
De la pointe de mes quinze ans.

A quinze ans
C'est en ribambelles
Que mes belles fées s'en venaient
Battre de l'aile à mes chandelles
Je savais si bien les aimer.

A quinze ans,
J'avais du panache
Et je n'écoutais que ma voix

A quinze ans,
Faudrait que l'on sache
Qu'on est jamais heureux qu'en soi.

A quinze ans
J'avais l'âme leste
Et contradictoire souvent
Je vendais ce qui se déteste
Je détestais ce qui se vend

A quinze ans
J'aimais la ripaille
Le corps des nymphes
Aux cœurs d'oiseaux
Et tout ce qui fait
Qu'on se taille
La meilleure part du morceau.
A quinze ans

C'est en ribambelles
Que les belles de nuits
S'en venaient
Battre du cil
à mes chandelles
Mais nul ne me retenait
A quinze ans

C'est l'heure ou les reines

S'apprêtent au festin des rois
Je ne savais pas que la mienne
Commençait à penser à moi.
A quinze ans

Elle a mis ses lèvres sur mes lèvres
Et son corps dessous
Et j'ai vu comme un bain de fièvre
Ce qui n'était qu'un bain de boue.

A quinze ans
Jeune chasseresse,
Elle a couru dans mes buissons
Et si j'ai cru vrai sa tendresse
C'est qu'elle a cru vraies mes chansons.

A quinze ans
C'est en ribambelles
Que tous mes amis
S'en venaient
Tenir le col à mes chandelles
Qu'une autre flamme consumait

A quinze ans
On croit qu'on arrache
L'amour
Comme une fleur d'un pot
A 15 ans
Il faudrait que l'on sache
Que l'aurore se lève tôt.

Maintenant,
Ma vie est petite
Et petites aussi
Mes amours
Moi qui vivait
Beaucoup trop vite
Mes envies donnent sur la cour
Maintenant qu'elle a mis la patte
Sur mes yeux, mes rêves et mes fleurs
Faut bien que mon jeu s'abatte quand je joue pique elle coupe à cœur.

Maintenant, c'est en ribambelles que mes jours s'étirent d'ennuis
Car elle a volé mes chandelles,
Pour bruler mes oiseaux de nuit
Maintenant il faut que je cache l'amour
Dans mon cœur désarmé
A quinze ans
Faudrait que l'on sache
Qu'une femme ne perd jamais.

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