Paroles de Etats d'âme sur un strapontin

Louis Capart

pochette album Etats d'âme sur un strapontin
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Date de parution : 01/11/2012

Durée : 0:03:27

Style : World



sonnerie téléphone portable pour Etats d'âme sur un strapontin

J'imaginais bien vous prendre la main
Vous emmener dans mon jardin
Et tout près de vous parlant à genoux
Inventer l'amour le plus fou
J'imaginais bien le moment divin
Du réveil au petit matin
Et chacun pour deux les yeux dans les yeux
Vivre cet instant merveilleux
Je rêvais si grand depuis trop longtemps
J'ai peur de l'avouer maintenant
Mais tout près de vous
Sur de gros cailloux
En parlant j'ai mal aux genoux
Je rêvais si fort que j'en tremble encore
Voyez comme la passion dévore
Laissez-moi du temps
Prendre un remontant
L'émotion m'étouffe à présent.

J'imaginais bien vous prendre la main
Et courir le long du chemin
Pour ne rien cacher un point de côté
Douloureux s'y est opposé
J'imaginais bien le moment divin
Où l'on forcerait le destin
Mais quand il a plu chacun a couru
J'avoue que c'était imprévu
Je rêvais si grand depuis trop longtemps
J'ai bien peur de penser maintenant
Qu'un garçon timide
En chemise humide
Peut vous sembler bien intrépide
Je rêvais si fort que j'en tremble encore
J'ai besoin de votre réconfort
Car tout près de vous
Les pieds dans la boue
Je me sens petit tout à coup.

J'imaginais bien vous prendre la main
Bien sûr ce n'est pas très malin
Au meilleur moment d'un film émouvant
Le projet était important
Mais pourquoi rêver quand tout doit rater
D'ailleurs vous l'avez remarqué
Le cinéma plein vous étiez si loin
Assise sur un strapontin
Je rêvais si grand depuis trop longtemps
J'ai peur de l'avouer maintenant

Je croyais avoir
Une belle histoire
En aurais-je un jour le pouvoir
Je rêvais si fort que j'en tremble encore
Voyez comme je fais des efforts
D'être séduisant
Solide et confiant
Pour éviter les contretemps.

J'imaginais bien vous prendre la main
Au moment le plus opportun
Mais au restaurant avec vos parents
Cela parut inconvenant
J'aurais dû oser sans timidité
D'ailleurs je me suis décidé
J'allais dire enfin quand sur votre main
J'ai trouvé celle du voisin
Je rêvais si grand depuis trop longtemps
J'ai peur de l'avouer maintenant
Mais si au dessert
J'ai pris mes affaires
C'est que j'avais de l'urticaire
Je rêvais si fort que j'en tremble encore
Voyez comme je me déshonore
Je viendrai demain
Vous prendre la main
Vous emmener dans mon jardin.

J'imaginais main prendre vous malin
Vous jardiner dans mon chemin
Près de vos genoux parler de hibou
Inventer le réveil tout fou
Les deux dans les deux vivre pour les yeux
D'ailleurs des genoux merveilleux
Rêvant du divan au divin moment
Le caillou était important
Je tremble si grand pour mon remontant
J'ai le cinéma émouvant
D'un garçon humide
Aux genoux stupides
Au point de côté intrépide
J'ai besoin si fort qu'il me pleut encore
Voyez comme je dessers encore
Mais mon strapontin
Cache mon destin
Et je prends la main du chemin
Mais mon strapontin
Cache mon destin
Et je prends la main du chemin.

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