Paroles de J'appuie sur la gachette

Ntm

pochette album J'appuie sur la gachette
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sonnerie téléphone portable pour J'appuie sur la gachette

(j.s.:)
Seul dans la pénombre avec mon passé, cherchant à  me remémorer
Les joies et les raisons pour lesquelles j'encaisse la monotonie de
Cette vie, plus désarmé qu'au premier jour, les années blanches de ma
Jeunesse se sont laissées posséder.
Quant au futur ? hein le futur ?
J'n'ose même pas y penser.
Vide est ma vie et pourtant, non, je n'ai pas choisi tant le présent n'est que néant.

(k.s. :)
Tout a commencé sûrement le jour où je suis né, le jour où je
N'ai pas croisé la bonne fée qui aurait fait de moi ce que je ne suis
Pas.
Ceux qu'il m'arrive d'envier parfois, ceux que la vie a doté
D'une chance mais moi, malheureusement voilà  je n'en suis pas là  et privé
De ça pour qui devrais-je mener un combat ? de toute façon pas la
Peine je connais la rengaine mais je n'ai pas la force, mon amour pour la
Vie s'est soldé par un divorce.
Moi aussi j'ai rêvé de connaître l'idéale idylle, le désir, la passion pour ne pas perdre le fil.
Quitter sur le champs la ville, s'isoler sur une île, au lieu de ça, ma vie
File, se faufile et défile sans domicile fixe.

J'ai toujours relevé la tête même à  genoux, mais ce soir, je suis
Fatigué de lutter et pense sérieusement à  tout déconnecter.

(j.s. :)
L'hiver a posé son manteau, comme si la mort était déjà  là , tout près de moi le froid me lacère la peau, comme cette vie dont j'n'ai plus
Envie.
Egaré dans ces pensées, et tout ne cesse de m'apitoyer.
Voilà , ce soir je vais craquer, ne pouvant échapper à  mon destin.

(k.s.:)
L'âme stressée, le cerveau compressé, comme usé par la guerre des
Nerfs à  laquelle je dois me livrer.
Subir sans pitié, sans répit, voilà  ma vie.
Gris semble l'avenir et noire est la couleur de mon esprit.
J'n'essaye plus de comprendre, ni de me faire entendre, je suis le
Troupeau avec un numéro collé dans le dos.
Métro, boulot, aseptisé du cerveau, mon ultime évasion se trouve dans le flot de ces mots.
Quarante ans de déboires, passés à  la lumière du désespoir, tu peux me
Croire ça laisse des traces dans le miroir.
J'ai les neurones affectés et le cœur infecté, fatigué de lutter, de devoir supporter la fatalité et le poids d'une vie de raté.
Voilà  pourquoi je m'isole, pourquoi je reste seul, seul dans ma tête libre, libre d'être un esclave en fait battant en retraite, fuyant ce monde d'esthètes en me pétant la tête.
Ok, j'arrête net, j'appuie sur la gâchette.

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