Paroles de Java mondaine

Henri Salvador

pochette album Java mondaine
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sonnerie téléphone portable pour Java mondaine

On passait un soir av'nue du bois
Et le p'tit hubert dit qu'est-c' qu'on voit
C'était les fusées du quatorze juillet
On a décidé d's'encanailler
Y'avait un p'tit bal au métro jasmin qui tournait
On a commencé la main dans la main à danser
Le marquis du leu pour les douairières
Jouait des bretelles à sa manière
Y'avait des saucisses et du gros rouquin par tonneaux
C'était féodal on s'rinçait la dalle à gogo
Et ces réjouissances populaires
M'ont tourné la tête j'y vois plus clair
Et je repense à mon ancêtre de jadis
Le vieux sénéchal de mil pertuis
Qui sans sourciller sa tête alla poser

Sur un' guillotine bien aiguisée

Mais je me disait pendant qu'on dansait cet air tendre
Cett' vieill' bastille comme ils ont bien fait de la prendre
Ca n'servait à rien toutes ces sal' pierres
Ah quell' bonne idée d'les fout' par terre
Tous les gens riaient, les pétards claquaient dans la nuit
Hubert m'embrassait, ah quel animal c'est exquis
Nous étions perdus dans cette foule
Qui nous emportait comme une houle
Et je repense à mon ancêtre de jadis
Le vieux sénéchal de mil pertuis
S'il nous avait vus gambader dans la rue
Il en serait resté sur le cul
Tra la la la la la la la la

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