Paroles de Le vieil homme

Charlélie Couture

pochette album Le vieil homme
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sonnerie téléphone portable pour Le vieil homme

Dans un village perdu,
En haut de la montagne
Un vieil homme barbu
Comme s’il sortait du bagne
Les cheveux mal peignés
Mange des araignées
Qu’il sort d’un vieux sac
Pendu à son hamac

Souvent il lève les yeux
Et regarde les nuages
Immobiles sur l’image
Punaisée au milieu
D’un parfait cercle rouge
Dessiné à la craie
Sur un mannequin qui bouge
Au gré du vent frais

Un vieux chien fatigué
Est allongé sur un canapé
Il bougonne en dormant
Comme son maître en marchant
Vers la porte entre ouverte
Qui donne sur la nature
A la saison des températures
Qui fait toutes les plantes vertes
Le vieillard sort de sa poche
Un long couteau pointu

Qu’il caresse et approche
De la tête d’une tortue
Qu’il tranche sans faiblesse ni tristesse
Et se lave les mains
Dans une cuvette rouge carmin
Posée sur une vielle caisse
Le chien aveugle trainant la pate ecoute tristement
Son maitre en savate
Qui le suit lentement
Jusqu’au bout de la cour déserte
Et puis s’arrête
Soudain quand la lame d’un bruit sourd trouble la vieille peau du chien
Le vieillard pleure alors
Comme un enfant perdu
Il crie pardonnez mes abus
On m’a jeté un sort
Le soir de ma naissance
Et puis il s’imbibe d’essence
Et puis il allume le feu
En regardant l’image des cieux
Le vieillard pleure alors
Comme un enfant perdu
Il crie pardonnez mes abus
On m’a jeté un sort
Le soir de ma naissance
Et il s’imbibe d’essence
Et puis il allume le feu
En regardant l’image de dieu là-haut

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