Paroles de La parodie (le monologue) de saint-vallier
Chansons Paillardes
(au roi) : vous sire, écoutez moi
Comme vous le devez, puisque vous êtes roi
Vous la fîtes mener, nue en place de grèves
Vous la baisâtes là, comme adam foutit eve
Elle vous bénissait ne sachant en effet
Ce qu'un roi cache au bout d'une pine qu'il met
Puis vous avez foutu le vit à mon derrière
Oui, sire, sans respect pour ma race guerrière
Pour le cul de poitiers, puceau depuis mille ans!
Tandis que, revenant le con tout plein de sang
Elle priait tout bas le dieu du pucelage
De rendre votre vit moins dur à son passage
Vous, françois de valois, le soir du même jour
Vous avez sans pitié, sans pudeur, sans amour
Des joies du cul, du con, usant toute la gamme
De votre lit, tombeau de la vertu des femmes
Flétri, déshonoré, déculotté, baisé
Moi, moi, de saint-vallier, vicomte de brézé !
En m'enculant ainsi d'une manière infâme
Vous preniez donc mon cul pour le con d'une femme ?
Vous, roi françois, sacré chevalier par bayard
Jeune homme, il vous faut donc des fesses de vieillard ?
Et les poils de mon cul, déjà blanchis par l'âge,
N'ont pu me préserver de ce cruel outrage !
Ô vous dieu des bordels qu'avez vous dit là-bas
Lorsque vous avez vu, dans le pli de deux draps
S'enfoncer raide et dure et rougeâtre et sanglante
Une pine royale à mes fesses saignantes ?
Sire, en enfonçant trop, vous avez mal agi
Que du sang d'un enfant votre vit fut rougi
Cela peut s'expliquer: on comprend qu'une femme
Ait pu se laisser prendre à votre piège infâme
Mais que vous ayez pris et le père, et l'enfant,
Que vous ayez flétri sous votre vit bandant
Le con d'une comtesse et le cul d'un vicomte.
C'est une chose impie dont vous vous rendez compte
Quand votre braquemart, de fatigue brisé
Sur vos roustons vidés pendra inerte, usé
Sire, je ne viens pas insulter votre pine
Quand on est enculé, l'on fait mauvaise mine
Et mon pauvre vieux cul, flétri par cet affront
A bien assez à faire à garder son étron
Je me tais. seulement, je me suis mis en tête
De venir vous montrer mon cul dans chaque fête
Et jusqu'à ce qu'un père, un frère ou quelqu'époux
- la chose arrivera - vous aie enculé, vous !
En me grattant le cul, je reviendrai vous dire:
Vous m'avez enculé, vous m'avez fait mal, sire !
Je fus tout déchiré par votre noeud puissant,
Tout barbouillé encor et de foutre et de sang !
.... peut-être voudrez-vous me forcer à me taire
M'enculer à nouveau ? vous n'oserez le faire
De peur que dans la nuit ce soit mon spectre nu
Qui vienne vous trouver, un bouchon dans le cul !
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