Paroles de Interdit d'échouer

Mac Tyer

(la fouine)
On vous raconte nos joies, nos peines
Esquive les condés par centaines
Souvent nos ennemis nous craignent
Une seule devise là ou l’on traîne :
Interdit d’échouer, interdit d’échouer

(mac tyer)
J’ouvre une canette fraîche sous une chaleur caniculaire
Une paire de nike air sur le même bitume que cet hiver
J’pense aux frères en galère, en calèche, qui souffrent par manque d’oseille
C’est quand les keufs débarquent que tu regrettes tes mathusalems
Expérience de rue, expérience de vie
Les cadavres continuent de parler selon les scientifiques
Toujours anti-schmits, ne m’envoie pas tes sbires
(c’est les rides sous l’empreinte ?) du sourire j’ai encore le temps d’vieillir
J’ai traversé les époques, j’ai su surfer sur la vague
Parfois posé dans un yacht, souvent je traîne dans les bars
Du droit chemin je m’égare, je me retrouve en enfer
Du sexe pour du sexe dans des relations à court terme
Mieux vaut être avec sa dulcinée qu’avec des putes minées
L’amour est dans le pré, le loup caché sous les herbes vertes
Je pense à mon afrique, à mon retour au village
Le général n’est jamais parti, j’ai toujours été là

(la fouine)
On vous raconte nos joies, nos peines
Esquive les condés par centaines

Souvent nos ennemis nous craignent
Une seule devise là ou l’on traîne :
Interdit d’échouer, interdit d’échouer

(mac tyer)
Parait qu’il me faut des loves si je veux te séduire
Mauvais comportement parce qu’on a les nerfs à vif
Dieu m’a donné la voie, ma voix te donne de l’espoir
Même si par effraction la (guine ?) a pénétrée chez toi
Le charme de la timidité, un monstre sommeille en moi
Quelque soit la couleur du ciel, il reste toujours au dessus de moi
J’suis pas une star, j’suis pas une vedette juste un mec d’auber’
Sache qu’il y’a pernelle entre les pépèts’ et la perpét’, hein
Au pied du mur on s’retourne vers l’Éternel
N’attend pas d’être au fond du trou pour penser à faire tes prières
Je puise mes forces dans l’énergie solaire
J’ai embrassé la vie d’gangster après mon échec scolaire
La vie est belle, la vie est moche
L’esprit engrainé par la violence quand j’étais mioche
Je pense à mon afrique, à mon retour au village
Le général n’est jamais parti, j’ai toujours été là