Paroles de A shelter from the storm (traduction)

Bob Dylan

pochette album A shelter from the storm (traduction)
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sonnerie téléphone portable pour A shelter from the storm (traduction)

Paroles de la chanson a shelter from the storm (traduction) par bob dylan
c’était dans une autre vie, faite de labeur et de sang,

la noirceur était vertu et les routes boueuses.

Je revenais de terres sauvages, lorsqu’une créature aux contours imprécis

M’apparut et me dit : « je t’offrirai un abri contre l’orage »

Et si je repasse par là-bas soyez certains

Que je lui prouverais toujours ma reconnaissance, ça je le jure.

Dans un monde la mort au regard d’acier contemple les hommes se battre juste pour garder la forme

« entre ici » me dit-elle, « je t’offrirai un abris contre l’orage. »

Dans ce climat d’incertitude, aucun mot ne fut échangé entre nous,

Tout, resta en suspens.

Imaginez un endroit sûr, il fait toujours chaud…

« entre ici » me dit-elle, « je t’offrirai un abris contre l’orage. »

J’étais mort de fatigue, mitraillé par un nuage de grêle,

Écorché par des buissons. je me décomposais sur le chemin,

Pourchassé comme un crocodile et fouetté par des épis de blé…

« entre ici » me dit-elle, « je t’offrirai un abris contre l’orage. »

Soudain je me retournai, et l’aperçus, postée là,

Avec des bracelets d’argent aux poignets et des fleurs dans les cheveux.

Elle vint vers moi avec tant de grâce et ôta ma couronne de ronces…

« entre ici » me dit-elle, « je t’offrirai un abris contre l’orage. »

Maintenant un mur s’est dressé entre nous, quelque chose s’est brisé,

J’en avais trop pris l’habitude, et mes repères s’étaient brouillés,

Quand je pense que tout ça a commencer au petit matin d’une lointaine journée !..

« entre ici » me dit-elle, « je t’offrirai un abris contre l’orage. »

Le shérif adjoint marche sur des clous et le pasteur chevauche sa monture.

Mais plus rien ne m’importe, la damnation, seule me préoccupe

Et le croque-mort borgne souffle dans sa corne ridicule…

« entre ici » me dit-elle, « je t’offrirai un abris contre l’orage. »

J’ai entendu un nouveau-né, gémir, comme une colombe en deuil,

Et vu des vieillards édentés, en rade, délaissés et sans amour.

Eh mon pote, j’ai bien compris ta question ? : est-ce que tout est vain et sans espoir ?

« entre ici » me dit-elle, « je t’offrirai un abris contre l’orage. »

Dans un petit village de montagne, ils ont joué mes vêtements aux dés

Je leur marchandais ma grâce et ils m’injectèrent une dose mortelle

Je leur offris mon innocence, ils ne me rendirent que du mépris…

« entre ici » me dit-elle, « je t’offrirai un abris contre l’orage. »

Je vis dans un pays étranger mais je ne peux pas rester trop longtemps.

La beauté est comme un funambule sur le fil du rasoir, mais un jour je la tiendrai entre mes mains

Si je pouvais remonter le temps jusqu’à sa naissance ainsi qu’à celle de dieu…

« entre ici » me dit-elle, « je t’offrirai un abris contre l’orage. »

Traduction : georges ioannitis

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