Paroles de Jungleland (traduction)

Les rangers étaient de retour à la maison
A harlem tard dans la nuit
Et le magic rat(2) conduisait sa machine rutilante
Au-delà des frontières du new jersey
La fille pieds-nus était assise sur le capot d'une dodge
Elle buvait de la bière chaude sous la douce pluie d'été
Le rat arrivé en ville, retrousse son pantalon
Ensemble ils se lancent dans une histoire d'amour
Et disparaissent le long de la ruelle de flamingo

Et le maximum lawman(2) s'engouffre dans flamingo
A la poursuite du rat et de la fille aux pieds nus
Et les gosses par ici ressemblent juste à des ombres
Toujours calmes, se tenant la main
Des églises aux prisons,
Cette nuit tout est silencieux dans le monde
Alors que nous prenons position ici à jungleland

Les gans de minuit se sont rassemblés
Et ont arrangé un rendez-vous pour la nuit
Ils se réuniront près de cette enseigne géante d'exxon
Qui apporte la lumière à cette bonne vieille ville
Mon gars, il y a un opéra là-dehors au péage
Il y a un ballet qui se bastonne dans l'allée
Jusqu'à ce que les gyrophares des flics du coin
Déchirent cette sainte nuit
La rue vibre alors que les dettes secrètes sont remboursées

Les contacts sont noués, ils disparaissent sans être vus
Les gosses font étinceler les guitares comme des crans d'arrêts
Ils se bousculent pour enregistrer
Les affamés et les persécutés explosent dans les groupes de rock
Qui se battent les uns contre les autres, ici à jungleland

Dans le parking, les visionnaires s'habillent à la dernière mode
Dans les ruelles, les filles dansent sur les morceaux que passe le d. j.
Des amoureux au coeur solitaire se déménent dans les coins sombres
Desésperés alors que la nuit avance,
Juste un regard et un soupir et ils sont partis

Dans les profondeurs de la ville, deux coeurs battent
Des âmes machines traversent en courant une si tendre nuit
Dans une chambre fermée, avec des soupirs de doux refus puis de reddition
Dans les tunnels des quartiers nords,
Les propres rêves du rat l'ont descendus
Alors que la détonation se répercute le long des vestibules dans la nuit
Personne ne regarde quand l'ambulance démarre
Ou quand la fille éteint les lumières de la chambre

Dehors la rue est en feu dan une réelle valse mortelle
Entre la chair et l'imaginaire
Et les poètes ici n'écrivent rien du tout
Ils se tiennent juste là derrière et laissent les choses se faire
Et dans la rapidité de la nuit, ils attendent leur moment
Et essaient de faire bonne figure, mais ils finissent blessés, même pas morts
Cette nuit à jungleland