Paroles de Le roman noir

Dguste les joies de mon absurdit orpheline
Mes peintures s'extirpent de leur cadre chtif,
Les statues s'animent et rampent c't de leur socle
Recroquevill, nu sur une tombe, le christ s'abondonne
Dvisag par un moine impudique, l'enfant tordu de ses yeux masqus,
Observe... ces sexes dansant d'une telle impunit.

Tourne avec moi les pages de ce roman noir
Empire de douleur, aube de souffrance

A jamais impudique de la prire au sacrifice
Sombrement couronn empereur
Dvou aux luxurieux artifices

Sculpture la verge noire
Le mal t'incite, l'interdit t'excite,
Sache que tout voile blanc s'arrache et se frippe
Rien n'exile la violence macabre de l'absurdit orpheline

Si la douleur s'essoufle, quand la mort n'est pas prte,
Je prends la forme insidieuse et secrte: la mlancolie

Accompagne moi sur un sentier tourment
Dpravation, hypocrisie, viol

Tourne avec moi les pages de ce roman noir
Empire de douleur, aube de souffrance

A jamais impudique de la prire au sacrifice
Sombrement couronn empereur
Dvou aux luxurieux artifices

Si la douleur s'essoufle, quand la mort n'est pas prte,
Je prends la forme insidieuse et secrte: la mlancolie

Accompagne moi sur un sentier tourment
Dpravation, hypocrisie, viol

Dguste les joies de mon absurdit orpheline
Mes peintures s'extirpent de leur cadre chtif,
Les statues s'animent et rampent c't de leur socle
Recroquevill, nu sur une tombe, le christ s'abondonne
Dvisag par un moine impudique, l'enfant tordu de ses yeux masqus,
Observe... ses sexes dansant d'une telle impunit.

D'o me vient ce got pour la domination?
Es-tu mon esclave, mon fouet, mon compagnon?

Tourne avec moi les pages de ce roman noir
Empire de douleur, aube de souffrance

A jamais impudique de la prire au sacrifice
Sombrement couronn empereur
Dvou aux luxurieux artifices

Sculpture la verge noire
Le mal t'incite, l'interdit t'excite,
Sache que tout voile blanc s'arrache et se frippe
Rien n'exile la violence macabre de l'absurdit orpheline

Dieu, pauvre homme pervers, avide de pouvoir terrestre
Fleuve dont on ignore la source, ta joie ne sera jamais complte.

Si la douleur s'essoufle, quand la mort n'est pas prte,
Je prends une forme insidieuse et secrte:
La mlancolie