Paroles de Rãªve lã©zardã©

Sous un soleil de mtal scintillant,
Parfume la lueur rose, vacille sous le firmament,
Eclate le d'me du brillant diamand.

Enivre mes penses,
Faut-il vraiment faire de moi un homme ?

L'enfance est un torrent que l'on remonte contre-courant !

Un homme demain... natra en moi
Oh mre! tranche une seconde fois mon cordon ombilical.
Emancipe ma pense.
Mais faut-il vraiment faire de moi un homme ?

Je dois franchir le pas,
Mais mon bras s'y refuse,
Louange toi seigneur lzard.

Torse nu, imberbe et suant,
Imprgn de ce rve lzard.
Initie ma rflexion,
Mon sang est un torrent qui se dverse dans l'ocan !
Combats... combats...

Le ruisseau de mon enfance va bient't s'asscher.

Ta queue entre les mains, troph machiavlique,
A coup mes allants, fauss ma musique
Tel un fauve de cirque, rcupr par l'homme,
Meurtrier du bien, desuette charogne.

Combats... combats... combats... combats...

Combats, chasseur de lzard,
Dans une vaste tendue bleue.
Tel un fauve sur ses gardes

Tu es mon gibier, le but de mes penses,
L'me que je dois dpecer.
Perant le coeur qui t'anime !

Au dtour du marais, j'aperois tes cailles.
Tes pupilles croisent mes yeux!
Cette fois tu m'appartiendra... perfide lzard.

Quand soudain, de son bec perant le ciel:
Un aigle aux ailes dployes fondi sur toi
En un instant, vaillant lzard
Tu t'es fait happer... happer... happer... happer...

Admis par la honte dans un monde d'adulte,
Il brise la spirale de la maturit.
Homme-enfant jamais frustr,
Je m'clipse.
Eternellement perdant...
De cauchemars en complexes.
Mais toi tu te faufiles en rampant, vaillant lzard.

D'une habile adresse, tu t'esquive et me brises.
Glissant entre mes doigts,
Affolant ma vibrante flamme qui vacille.

Ta queue entre les mains, troph machiavlique,
A coup mes allants, a fauss ma musique
Tel un fauve de cirque, rcupr par l'homme,
Meurtrier du bien, desuette charogne.