Il testo della Le serpent qui danse

François Feldman

pochette album Le serpent qui danse
Vista su itunes

Data di rilascio : 31/10/2006

Durata : 0:04:36

Stile : Pop



sonnerie téléphone portable pour Le serpent qui danse

Que j'aime à voir, chère indolente,
De ton corps si beau,
Comme une étoile vacillante
Miroiter la peau !

Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums,
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns,

Comme un navire qui s'éveille
Au vent du matin
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain.

Tes yeux où rien ne se rélève
De doux ni d'amer,
Sont deux bijoux froids où se mêle
L'or avec le fer

A te voir marcher en cadence,
Belle d'abandon

On dirait un serpent qui danse
Au bout d'un bâton.

Sous le fardeau de ta paresse
Ta tête d'enfant
Se balance avec la mollesse
D'un jeune éléphant,

Et ton corps se penche et s'allonge
Comme un fin vaisseau
Qui roule bord sur bord et plonge
Ses vergues dans l'eau

Comme un flot grossi par la fonte
Des glaciers grondants,
Quand l'eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents,

Je crois boire un vin de bohême,
Amer et vainqueur,
Un ciel liquide qui parsème
D'étoiles mon coeur.

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