Il testo della La pagode du cheval blanc

Juliette

pochette album La pagode du cheval blanc
Vista su itunes

Data di rilascio : 04/06/2007

Durata : 0:04:28

Stile : Pop



sonnerie téléphone portable pour La pagode du cheval blanc

C´était à hanoi, un matin,
Dans l´aube d´un ciel incertain.
Ce jour-là, le pavé qu´avaient
Lavé les averses luisait.

Soudain, au détour d´une rue,
Anonyme, elle m´est apparue.
Elle ne brillait d´aucun appas.
Pourtant, j´ai ralenti le pas.
Pourquoi m´attirait-elle autant,
La pagode du cheval blanc?

La bâtisse était fort commune:
Crépi vieil ocre et tuiles brunes
Coiffées de dragons ondulants
Glissant au-dessus des banians.

Devant la porte, une vieille
Vendait des mangues et de l´oseille,
Rien qui expliquât les raisons
Qui m´ont fait gravir le perron.

Dans la pénombre et les senteurs
De thé de résine et de fleurs,
L´oncle ho côtoyait bouddha,
Confucius lao-tseu et là...

Là, je découvris en tremblant
Une statue de cheval blanc.

Que faisait donc parmi les dieux
D´or de jade et de bois précieux
Ce destrier de carrousel
Semblable à ceux de nos noëls?

Pendant quelques instants, j´ai cru
A cette rencontre incongrue,
Que je pourrais, les yeux fermés,
Me retrouver à tes côtés.

C´était à la fête foraine
D´un dimanche au bord de la seine.
Tu disais: "je t´aimerai toujours,
Mon amour."

Ailleurs, là-bas, pourquoi chercher
A fuir les émotions passées
Puisqu´elles renaîtront si nettes
À l´autre bout de la planète?

Un peu plus seule, je suis sortie
Du temple où il avait suffi
D´un rien dans la carte postale
Pour me mettre le cœur à mal.

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