Il testo della Tous pour un, tous pourris

A quoi bon être humain quand être monstre est plus commun?
Au fond c'est quoi "être" sinon rien? nous sommes autant maîtres que chiens.
A tes yeux je ne suis qu'un con. quoi qu'on y fasse je n'suis pas comme toi.
Le cul coincé entre deux chaises, la troisième chaise ancrée en toi.
Et si pour les cons de tes yeux, tu n'es que chienne et nous soldats,
C'est que plutôt que d'être deux, t'as préféré prendre pour trois.
Se rencontrer au détour de toilettes sales et publiques.
Te serrer du regard comme un je t'aime platonique.
Parler de tout de rien de toi, imiter ceux qui s'aiment encore.
Surtout de rien, beaucoup de moi, te faire m'aimer jusqu'à t'en mordre.
Les doigts, en sang et moi pour toi. qui de nous deux aura l'excuse.
Les rats pourtant ici sont rois, et toi ma reine mon enclume.

Concurrence aux concubines,
La chasse est ouverte aux malins,
En l'occurrence on enchaîne, on abîme,
Celles aux regards les plus coquins.
Cette abondance me turlupine,
Chasseurs en chasse et en chiens,
Un pour tous, tous pour soi à la ligne,
Une proie pour tous, et tous au festin.

Libido collective, on s'apprécie quand on s'enfile,
Pourquoi séduire quand le temps compte, l'amour est une perte de temps.
C'est le froc aux chevilles et les collants à trous béants,
Qu'on simule l'acte d'une vie, qu'on s'dit je t'aime pour un instant.

J'en ai ma claque de m'attacher à des femmes qui n'en veulent pas tant,
Jamais je ne pourrai trouver quelqu'un dont l'envie c'est maintenant,
Une paire de tartes pour m'réveiller, la flamme n'est qu'un conte pour enfants,
J't'aime comme jamais on t'as aimé, je te laisse passer au suivant.
Parler de tout, de rien, de nous, et retomber, sous tes yeux verts,
Surtout de rien, un peu d'amour, que j'ai connu comme un éclair,
Je t'aime, et crois moi j'y peux rien, j'ai pas demandé à c'qu'on m'entube,
Les rois, te feront mal du bien, et moi je trace, adieu ma lune.

Concurrence aux concubines,
La chasse est ouverte aux malins,
En l'occurrence on enchaîne, on abîme,
Celles aux regards les plus coquins.
Cette abondance me tords la pine,
Chasseurs en chasse et en chiens,
Un pour tous, tous pour soi à la ligne,
Une proie pour tous, et tous au festin.

Alors oui je vous fuis oui, je vous fuis comme la peste,
Suffit qu'j'en ai une en tête, pour qu'on m'l'arrache et qu'on m'délaisse.
Alors oui je vous juge oui, et qu'on me tranche la tête,
Si c'est pour être "l'au cas où", allez les bouffer vos restes.

Tous pour un, toutes pourries,
Tout pour rien, tous pourris.
Toutes sur un, tous péris-mais,
Tous en chiens, tous, pour rire.