Il testo della Mes classiques (remix)

(l’indis)
On critique babylone
Et on fout rien, on papillonne
On vise la lune et pas l’pilote
Loko, jeff et nakk sont mes compatriotes
V’là l’indis et l’équipe, mec le tri est sélectif
Ne joue pas les crips dans les clips
Tu veux briller quand c’est l’éclipse
On croit qu’la vie n’est pas critique pourtant nos batteries tiltent
Évite les heures de pointe : ça c’est l’conseil de patrick dils
Ça part en couilles, l’État magouille, ça personne vous l’dira
Regarde georges bush est sans cagoule quand il dépouille l’irak
J’aime quand j’déboule, que j’me défoule et qu’y la foule qui râle
Mais j’suis old school et j’sais qu’j’te saoule quand j’parle de kool g rap
C’est pas mon trip de faire des clips à vegas
J’préfère les p’tites favelas
Donc pas d’bling-bling j’ai d’jà mon slip a vé-la
Mon rap est mort, mon alibi est hip-hop
J’étais en studio avec nas, eric-b et pete rock
J’suis sous les feux d’la rampe d’escalier non même pas celle d’un skate park
Ma 'zique est-ce qu’elle t’parle ? mes seuls classiques ce sont mes skets-ba

(jeff le nerf)
Poisseux comme kennedy ou le ple-sam de dead presidents
Aux favelas de france, aux ghettos d’afrique, aux tess brésiliennes
Frère c’est dead et c’est pas plus grave qu’une basse à la dre
On attend encore l'beat qui fera fondre raekwon et sa glace à la crème
J’ai un parcours d’alpiniste comme un son d'alchemist
Faire du rap c’est risquer l’divorce avec sa meuf, genre nas-kelis
Illmatic dure loin des illuminati
La nuit, la lune attire en manque de thunes on bousille lunatic
Avec nos gros joints d’seum, on illumine la ville
Et on reste personne, c’est juste du son, vas-y rejoins l’sol
Hip-hop, c’est construire un yacht avec des bouts d’planche
Pour ça qu’nos seuls classiques restent nos reebok blanches
A c’qu’on dire, veulent nous voir sur scène en caleçon dim
Faire des phases don-bi, si l’rap est dead voici quatre zombies
Nique le game, moi c’est en france que j’gratte mes textes

D’autres sont tellement à l’ouest qu’ils rappent les states

(loko)
J’ai pris mon temps mais quand t’es pas speed tu t’fais klaxonner
Rien à foutre les classiques sont faits par des passionnés
J’m’estime content car les rappeurs pleins d’ego
Ont courus comme des cons et en ont eu des points d’té-co
C’est pas le dernier son d’zaho qui sent l’fric
Mon rap me paye un grec de temps à autre mais sans frites
Ils écrivent comme des ieds-p', te claque pas l’orteil
Se foutent de l’auditeur mais voudraient l’voir payer
C’est fou si t’es d’accord d’payer
Moi j’télécharge juste pour le plaisir d’un clic droit, vider la corbeille
Retour aux sources vraies, au vintage, moi c’qui m’plait
C’est pas le "jour de paye", c’est "l'crime paie"
Quand j’rappe, j’suis un démon, l’diable en personne
J’rappe comme personne donc j’suis indémodable, on s’perfectionne
En indé’, on s’tape, ma 'zique te vise ton ipod
Mais pourtant l’instant mes seuls classiques sont mes reebok

( nakk)
Tu trouves que j’ai des cernes, ouais p’t-être : j’dors très peu
Appuie sur la pédale, c’est la tête d’hortefeux
Tu sais, j’essaie d’éclore, j’suis p’t-être fort
J’ai l'mors, derrière les stores, ai-je tort ? mec l’or j’le veux
Mc ou rappeur, je sais faire la diff’
Bosser c’est la vie, ils vont pas m’sucer la bite pour des rimes multi-syllabiques
Tu crois qu’pour moi rapper c’était dead ? tu t’trompes
J’connais par cœur mon abcdr du son
J’suis pas habilité à lâcher des merdes, bouffon
T’as beau critiquer, t’as gravé l’cd-r, ducon
La routine, c’est pas facile frère
Donc j’anticipe comme un vieux qui fait un footing dans un cimetière
Taffer au mcdo : fait chier
J’taffe mon peura, toi les abdos fessiers
T'sais, on a l’esprit de massoud, dans la soute un famas ou deux
Hassoul tu f’ras un bad trip, incessamment sous beuh
Parfois, rapper ça me saoule vieux
Le destin fait l’malin, si c’est ça bah shoote-le !